[compte-rendu] Conférence Open Data à Vannes
Le réseau Com’ en Morbihan a organisé hier soir (29 janvier 2013 à 19h) une conférence autour de l’open data, intitulé : l’Open Data, ça ouvre sur quoi ?
Une quarantaine de participants (à vue d’oeil), aussi bien des membres du réseau que des gens de l’extérieur (comme Benapse par exemple :)) réunis autour d’une thématique, l’Open data, pour comprendre ce que dont il s’agit et les perspectives que cela ouvre. Pour ce faire, deux intervenants sont venus prêcher la bonne parole :
Simon Chignard, Monsieur Open Data, auteur de L’open data, comprendre l’ouverture des données publiques et vice-président de la Cantine numérique rennaise. Il a participé à l’animation de l’ouverture des données publiques de Rennes Métropole, dès 2010. Il est aujourd’hui consultant et formateur sur le sujet. Il est intervenu à Lorient il y a peu durant Web In Lorient. Vous pouvez le retrouver sur son blog www.donneesouvertes.info.
Maurice Baslé, professeur des universités, titulaire de la Chaire Act- Ter (Connaissance et Action Territoriale) qu’il est venu présenter, est un spécialiste des politiques publiques et de leur évaluation. Vous pouvez le retrouver sur sa page de l’Université de Rennes.
On ne va pas refaire ici la conférence qui a duré 2 heures et qui a très bien expliqué pour les novices en open data le fondement et l’utilité de l’ouverture des données publiques. En revanche, les questions posées par le public à la fin méritent que l’on s’y attarde : elles sont représentative des questionnements très actuels autour de l’ouverture des données et des données ouvertes :
- La gratuité inhérente au concept est-elle pertinente ?
- Qui dit gratuit dit moins bonne qualité ?
- Quels sont les enjeux économiques de l’open data ? Combien cela représente d’emploi ? De CA ?
- Sur le papier, l’open data, c’est bien mais comment faire bouger les collectivités ?
Ce qui est intéressant de noter dans ces questions, c’est que l’open data, concept né dans les année 2007, en est à ses débuts. Et c’est encore la phase où il y a plus de questions que de réponses . Oui, il va falloir trouver DES modèles économiques. Oui, il va falloir faire participer tout le monde, en passant par la case “évangélisation”. Par contre, une chose est sûre, c’est qu’à l’instar des moyens de communication actuels, l’idée et les pratiques se diffusent vite, très vite, bien plus vite que ce qu’on a pu voir dans les collectivités territoriales et autres organismes publiques jusqu’à présent.
En tout cas, une très bonne intervention, suivie de la dernière Galette des rois de l’année.
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